Dans cet article, Elina Sorbier nous fait faire un petit retour en arrière,
du temps où nos chers ados étaient d’adorables bébés sans histoire
et où notre seul souci était de leur trouver la nounou idéale. Elle
partage avec nous ses astuces et tout cela avec sa bonne humeur
et son humour.
A l’attention de toutes les MAMANS EN GALÈRE
Pour commencer, un immense merci à Marie-Do de s’être intéressée à mon travail, de m’avoir abreuvée de conseils et d’avoir eu la gentillesse de m’accueillir sur son blog génialissime. Dans quelques années, tes conseils et ton expérience me seront tellement précieux…
Qui suis-je ?
Je m’appelle Elina, j’ai deux enfants de 6 et 10 ans, un mari, et un travail à plein temps. Comme beaucoup de mamans, je jongle entre travail, maison et famille et j’ai besoin d’une logistique en béton armé pour que ça fonctionne bien.
Jeune femme ambitieuse, j’ai toujours aimé prévoir, organiser, diriger, je fais partie de ces gens qui suivent l’évolution de leur carrière ou de leur poids avec des graphiques Excel.
Et puis, j’ai eu des enfants. Soudain, la réalité nous frappe de plein fouet. Ce n’est plus nous qui dirigeons, on ne prévoit plus rien, on navigue au rythme des besoins et envies de nos bébés.
Malgré la naissance de mes deux enfants, je n’ai pas voulu lâcher ma vie professionnelle. Et il me fallait une structure pour les garder. Entre crèches, jeunes filles au pair ou assistantes maternelles, la décision s’est vite imposée : la méthode qui semblait la plus flexible, chaleureuse et adaptée à nos besoins était d’engager une nounou à domicile.
Toujours aussi organisée, avec l’énergie qui me caractérise, j’ai mis en place une véritable usine à gaz pour recruter efficacement la perle qui s’occupera de mes enfants. En prévision : pour du long terme. Mais pour plein de différentes raisons, j’ai dû souvent en changer. Ma stratégie de sélection est alors devenue de plus en plus pointue et efficace. Et au fil du temps je suis devenue, pour mes amies, mes collègues, et mon entourage, LA référence en terme de sélection et recrutement de nounou. En quelque sorte:« je suis devenue une maman experte en nounous. »
Et comme j’ai eu moi aussi mon lot de déboires et autres catastrophes avec des filles qui ont parfois eu des comportements pour le moins saugrenus, chaque matin au bureau, j’amuse mes collèges avec mes anecdotes toutes plus marrantes les unes que les autres. Comme j’ai beaucoup d’humour et que je me remets en question, il n’y a ni critiques ni moqueries, c’est toujours fait avec auto-dérision.
L’idée a alors germé de les mettre sur papier. Sous forme de nouvelles humoristiques sur les différentes étapes de notre collaboration professionnelle.
Mes histoires sont un mélange d’astuces sur les trucs à faire ou ne pas faire, ce à quoi il faut faire attention pour recruter la nounou idéale. Auxquelles j’ai ajouté quelques moments croustillants de notre quotidien avec ces nounous.
Ces nouvelles sont surtout là pour faire rire, et dédramatiser des situations que justement, nous les mamans, on a tendance à dramatiser tellement on les aime, nos enfants.
Voici, pour vous, quelques unes de mes astuces pour trouver une nounou formidable à tous les coups (ou presque).
La méthode
En entreprise, un recrutement est un processus long, sérieux, qui cumule CV, entretiens, souvent avec plusieurs différentes personnes et une batterie de spécialiste en ressources humaines, et cela dure sur plusieurs semaines. A la maison, pour un emploi d’une telle importance, pourquoi en serait-il autrement ?
Donc je m’y prends à l’avance, dresse une liste extrêmement claire de mes attentes et mes besoins. Je prévois et libère du temps rien que pour ça. Dans mon cas, il me faut pas moins de deux mois entre la rédaction de la première annonce et le premier jour de travail de ma nouvelle employée. Et toute la famille est impliquée, à petite ou grande échelle.
Les annonces
Je place des annonces, plusieurs fois, dans différents journaux locaux, sur internet aussi beaucoup. Avec un cahier des charges le plus complet possible pour dresser un portait clair sur le poste et les tâches demandées. Il ne sert à rien de cacher des choses, être flou sur certains aspects, ne pas dire que les horaires peuvent parfois se prolonger. Il n’en résultera que des déceptions de part et d’autres, et possiblement une démission. Ce que personne ne souhaite parce que là, on perd vraiment beaucoup de temps et d’énergie, croyez-moi ! En plus ça déstabilise les enfants, qui pensent que cela a à voir avec leur comportement ou leurs dernières bêtises. Ils sont sensibles, protégeons-les de ces affaires d’adultes.
Les étapes
Je commence par un premier tri, sur la base de mes critères indispensables et des CV reçus. Souvent, plus de la moitié des candidats vont être éliminés. Par exemple, personne n’a de temps à perdre avec une dame qui demande un salaire que nous ne sommes pas en mesure de lui offrir. Car n’espérez pas qu’une fois chez vous, en voyant les enfants, elle cède sur ce point et accepte de baisser ses prétentions. Si on ne se rejoint pas sur les critères principaux, assumons et acceptons de dire non.
D’ailleurs, discutez salaire avant que la fille n’ait vu votre intérieur. Pour un peu que vous ayez une jolie maison avec piscine, elle sera d’un coup plus gourmande. Je ne suis pas intéressée non plus par les personnes qui envoient un CV sans une lettre d’accompagnement, petit mot gentil ou quelques lignes de présentation. C’est un métier d’une telle proximité, avec tellement de contacts humains, j’ai besoin d’une personne communicative. Evidemment, tout cela est très personnel et chacun a ses critères. Je ne vois pas non plus pourquoi j’aurais envie d’engager une fille qui me présente une photo d’elle en dessous sexy dans une posture lascive. Je préfère la voire sobre, ou en situation, avec des petits.
Ensuite, je la rencontre. Seule. Une première fois pour aborder tous les points. Mon entretien est toujours préparé, j’ai son CV sous les yeux et je sais les points que je veux creuser avec elle. En seconde étape, elle verra mon mari. Seule également. Et on confrontera nos impressions.
Troisième étape : la rencontre avec les enfants. Elle est cruciale. Je verrai leur niveau d’interaction, l’intérêt qu’elle leur porte. Une dame qui ne nous parle qu’à nous, les parents, en jetant un regard distrait au dessin que mon enfant vient de faire, rien que pour elle, me laisse penser qu’elle ne fait pas ce métier par vocation. J’ai besoin qu’ils créent une relation, comme une tante, une grand-maman. Donc elle doit leur parler, s’intéresser à eux, leur montrer une certaine affection.
Si tout convient jusque là : la journée d’essai. C’est un élément que j’ai ajouté après plusieurs années. En fait, pour moi, la meilleure manière de la voir à l’œuvre, en situation réelle. C’est très révélateur. Comme dans « phase 2, débuts prometteurs » et les histoires de Claire, on arrive à se faire une opinion très rapidement. Et croyez-moi, j’ai eu quelques vilaines surprises. Même après trois supers entretiens, la reine du bricolage peut s’avérer assez différentes de nos attentes.
Le contrat
Là encore, pas de cachotteries, pas de flou. Autant de détails que nécessaire. On met noir sur blanc les heures travaillées, le jour de paiement du salaire, les jours de congés. Quand peut-elle ou doit-elle prendre ses vacances, qui décide de la date. Si on décide d’un commun accord, combien d’anticipation est nécessaire ? Et surtout, si la fille ne parle pas parfaitement bien français, on propose une traduction. J’ai eu un quiproquo avec une employée qui m’a eue sur le fait qu’elle n’avait pas compris ce qu’elle avait signé. Depuis, je fais systématiquement une traduction écrite, et elle la signe également. Et on signe bien entendu avant la date de début. Comme ça, si elle se rétracte, ce n’est pas après avoir commencé en nous laissant dans la m…
Personnellement, je mets aussi une période d’essai plutôt longue. Juste au cas où. Parce que dès le jour où des tensions se mettent à surgir, on a envie de tourner la page le plus rapidement possible.
L’instinct
A tout moment, j’écoute ce que dit mon cœur. Même si, sur le papier, la personne semble convenir comme un gant. Si mon intuition ne sent pas quelque chose, même sans raison apparente, je ne donne pas suite. Pas besoin de se justifier. Parce que cette personne, on la verra beaucoup. Elle fera partie de notre quotidien. On lui confiera ce à quoi nous tenons le plus au monde. Elle aura les clés de notre maison, de notre cœur, de celui de nos enfants. Pas d’hésitation. Surtout s’il se passe quelque chose ensuite, on se mordrait les doigts de ne pas avoir su écouter notre petite voix intérieure. Mieux vaut reprendre de zéro. Et puisque, au point 1, on a dit qu’on allait anticiper, on a tout le temps
Je remercie Elina pour ce super article qui m’a fait replonger quelques années en arrière.
Si vous avez envie d’un petit moment de lecture bonne humeur, de rire des déboires de cette pauvre maman qui enchaîne les déconvenues. Si vous avez, vous aussi, votre part de galère avec votre mode de garde, plongez-vous dans « Recherche nounou en or… désespérément » qui nous embarque dans le quotidien de Claire et de ses trois enfants, et nous relate ses péripéties de maman qui, comme vous, comme moi, rêve d’avoir une Mary Poppins à la maison pour pouvoir partir sereine au travail, chaque matin.
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J’ai lu avec intérêt cet article plein d’infos. Ce sujet est peu abordé 🙁
Alors contente de l’avoir trouvé ici chez les ados 😀
Bonjour Maureen,
Cela me fait très plaisir de lire votre commentaire.
Moi aussi, comme vous, je me suis trouvée démunie le jour où j’ai dû confier mes trésors à une « étrangère » pour la première fois. N’hésitons pas à échanger, partager, c’est comme cela qu’on trouvera les perles rares.
Et je suis reconnaissante à ma chère Marie-Dominique de m’avoir fait une petite place sur son blog d’ados.
Une bonne semaine à vous.
Bonjour Elina
Quel bonheur que votre article, je me sens moins seule dans la recherche de
ma nounou, je galère actuellement. Habitant dans la région parisienne, c’est
dur dur. Heureusement que j’ai ma belle mère qui me dépanne, mais c’est
une solution d’attente. J’espère que je vais vite trouver.
Merci à Mariedo aussi pour cet article
Bonsoir Bubulle,
J’adore votre pseudo 🙂
Eh bien mince alors, si même dans les grandes villes la situation est tendue également.
Je pensais que vivre dans ma campagne reculée me compliquait la tâche, puisque j’ai besoin de dames qui puissent conduire…
Et les parents, ben c’est bien pour les urgences, mais souvent elles ne sont pas aussi disponibles qu’on le voudrait, on a peur d’abuser, on ose plus demander.
Je vous souhaite tout le meilleur dans vos recherches.
Bon courage, et tenez-nous au courant surtout !
A bientôt.
Elina
P.S. J’ai des amis, à Paris également, qui avaient trouvé une fille extra sur le site http://www.greataupair.com. Site que d’ailleurs j’ai souvent utilisé aussi. Je ne sais pas si vous connaissez, mais on peut faire usage de plein de filtres, qui permettent de faire une bonne pré-selection. Des personnes locales, ou étrangères, qui cherchent nourri-logé, ou externe. Et surtout un très grand choix. Voilà, juste un mini conseil au cas où.
Elina, merci pour ces précieux conseils !
C’est vrai que c’est une vraie galère de trouver une nounou qui tienne la route.. (Enfin à première vue..) C’est dure de juger une personne sur une ou deux rencontres afin de lui accorder notre confiance pour garder nos enfants. Pour ma part, je suis frileuse et ai du mal à faire confiance facilement.. Avec les différents conseils que tu apportes dans cet article, cela me donne envie d’en savoir davantage et de livre ton livre ! J’imagine qu’après lecture de celui-ci, cela atténuera mes craintes, et trouver une nounou sera un jeu d’enfant 🙂
Valérie Article récents ..Chaussures Kickers en pagaille pour les petits et les grands
Bonjour Valérie,
En te lisant, je me dis qu’on est juste vraiment pareilles… on a cette petite pensée dans la tête qui nous dit: et si elle faisait ceci, et si elle oubliait cela, elle se rappelle qu’il faut donner 5ml de Dafalgan et non pas 7ml comme l’aîné ? Bref, je me reconnais dans tes lignes.
Et les deux seules choses que je peux te dire: fais autant de « journées » d’essai que nécessaire. Place de jeu, promenades, ou juste un petit goûter à la maison avec ta candidate favorite, jusqu’à ce que tu sois convaincue que c’est elle. Beaucoup de signaux se passent pendant cette petite heure ensemble. Tu la verras à l’oeuvre, et ça, c’est du pain béni. Et de nouveau je me répète: dans les entreprises ils nous font parfois revenir 3-4 fois pour différents entretiens, avec différentes personnes, donc on a le droit de faire pareil. Si si !
Et écoute ton coeur. Tu apprécies la personne, elle convient à ton mode de vie, ton intérieur ? Si tu penses que tu aurais du plaisir à partager un thé avec elle en fin de journée, un moment de discussion, alors je ne pense pas que tu pourras te tromper. En tous les cas, je te tiens les pouces.
Et en ce qui concerne ton idée de livre mon livre: non seulement tu verras tes craintes atténuées car je prends le ton de la dérision. Mais aussi qu’il existe pire ailleurs, et du coup ça allège nos soucis. En tous cas merci… je serais heureuse ensuite de discuter avec toi de tes impressions !
Alors, bon courage. Au pire, comme disait Jean-Philippe plus bas: il te reste la caméra 🙂
Bizzz
😛
P.S. Je file voir tes kickers… mes favorites pour mes loulous !
Chère Valérie, petite parenthèse le lien des kickers ne fonctionne pas…
J’espère toutefois que le lien vers mon petit livre fonctionne bien, lui. Au cas où 🙂
Bon samedi à toi.
Elina,
Merci pour ta réponse : c’est vrai qu’en cherchant une nounou, on effectue la recherche d »un salarié’ et donc on se positionne en tant que « chef d’entreprise » (je met bien des guillemets parce que c’est tout de même bien différent qu’une entreprise à la recherche d’un collaborateur !!).
Du coup, je suis tout à fait d’accord sur les multiple réunions ou rdv afin de vraiment bien se familiariser avec celle ou celui qui sera en charge de nos enfants. Et comme tu le dis si bien, le feeling devrait faire le reste après avoir passé du temps avec chacun des « candidats ». Et oui, au pire petite technique d’espionnage ^^.
Merci pour l’info sur le lien, en ce qui concerne celui de ton livre, pas de soucis il fonctionne très bien :). Du coup, je le remet le mien.
Valérie Article récents ..Chaussures Kickers en pagaille pour les petits et les grands
Marie-Do, je sais pas si c’est toi ou l’auteur qui a eu
l’idée du titre mais c’est malin j’ai l’air de la chanson dans la tête. En tout cas excellent titre et article intéressant quoi qu’un peu long 😛
Bonsoir Louise,
Pour le titre… tout l’honneur revient à Marie-Do. Elle a un don pour les titres super-puissants ! Drôles, clairs et avec tout l’impact nécessaire.
Je lui en suis reconnaissante.
C’est vrai, l’article est long… j’avais tellement envie de partager de choses que j’ai perdu la notion du raisonnable.
Merci pour ton commentaire 😛
Message à l attention de l’auteur
Il arrive parfois et c’est mon cas que ce soit le papa qui soit chargé de la recherche de la nounou 😉
Serais je l’exception qui confirme la règle ?
Bonjour Alain,
Tu es le troisième papa qui m’en parle. Et si tu veux être dans le secret, j’ai prévu d’écrire un tome exprès sur ce sujet… Les papas vont nous régler la situation de la recherche de nounou avec une méthodologie en béton.
Je te remercie pour ta contribution, et ne doute pas une seconde que tu t’en sors à merveille. Peut-être même parviens-tu à être un peu moins versé dans l’émotionnel et gagner en efficacité.
Si tu as des conseils à nous donner, nous les mamans qui enchaînons les déconvenues, surtout n’hésite pas. Nous sommes certainement toutes preneuses.
Merci Alain et bonne soirée à toi – le roi des papas.
Quand j’ai vu la longueur de l’article, j’ai failli ne pas le commencer. Mais je suis ravie de l’avoir fait. Très instructif. Je crois même que je vais acheter le livre de l’auteur mais pas en kindle. Alors va-t-il être aussi en papier ?
Merci pour ce partage Marie-Do
Sylvie, tu as tellement raison l’article était super long. Mais j’ai toujours tellement à dire et tellement envie de partager 😳
Merci de ta persévérance !
Pour répondre à ta question: je rêverais d’avoir également une version papier à proposer. Pour le moment, comme je débute, je n’ai pas pu concrétiser ce projet. Il me faudra plus de lecteurs pour le mettre sur pied. J’aimerais beaucoup pour Noël… Je te le ferai savoir lorsque ce sera le cas. A moins que tu ne prennes ton courage à deux mains pour la version numérique que tu peux aussi lire sur ordinateur, tablette, ou smartphone. Bon, j’arrête d’insister 🙂
Bises et bonne soirée. Et merci !
Un grand merci Elina pour tous ces conseils, ces astuces, relatées dans ce livre. Si j’avais eu ce bouquin entre les mains il y a une dizaine d’années, cela m’aurait été d’un grand secours !
Maintenant, ils sont grands, mais je pense que je vais acheter cet ouvrage pour les futurs petits-enfants 🙂 Comme ça les parents pourront s’y prendre en avance !
Et moi, je serais soulagée !! 🙂
Coucou Lydie,
Merci pour ton message.
Oui, moi aussi j’aurais adoré avoir un tel livre entre les mains 🙂
D’un autre côté, me connaissant, je serais quand même partie de mon côté pour instaurer mes propres méthodes, et faire mes propres expériences en me cassant le nez toute seule. J’ai un petit côté tête de mule parfois… 😳 Et la bonne nouvelle, c’est que cela m’a inspiré l’écriture de ces aventures, et que je m’éclate et rigole toute seule à chaque scène que j’ajoute.
J’aime beaucoup ton idée de l’offrir à ceux que tu croises autour de toi qui pourraient en avoir besoin. C’est une excellente idée, qui me fera de jolis pics amazon 😀
Bon, trêve de plaisanterie… merci beaucoup pour ton mot Lydie.
Une toute belle journée
Coucou Lydie,
Merci pour ton message.
Oui, moi aussi j’aurais adoré avoir un tel livre entre les mains 🙂
D’un autre côté, me connaissant, je serais quand même partie de mon côté pour instaurer mes propres méthodes, et faire mes propres expériences en me cassant le nez toute seule. J’ai un petit côté tête de mule parfois… Et la bonne nouvelle, c’est que cela m’a inspiré l’écriture de ces aventures, et que je m’éclate et rigole toute seule à chaque scène que j’ajoute.
J’aime beaucoup ton idée de l’offrir à ceux que tu croises autour de toi qui pourraient en avoir besoin. C’est une excellente idée, qui me fera de jolis pics amazon
Bon, trêve de plaisanterie… merci beaucoup pour ton mot Lydie.
Une toute belle journée
Chère MarieDo et bonjour Elina
Cela faisait longtemps que je n’avais pas laissé un petit message sur votre blog que
j’aime beaucoup mais j’ai eu des ennuis de santé. Mes 76 ans se font sentir.
Ma fille n’a jamais eu de problème de nounou, car la nounou, c’était moi et mes
petits enfants ne s’en sont jamais plaint. 😛
Bonne soirée
Chère Bernadette,
Vos enfants ont eu énormément de chance de vous avoir pour les garder. Mais celle qui a eu le plus de chance, croyez-moi, c’est votre fille. Confiance absolue en vous, en vos méthodes éducatives (qui sont à n’en pas douter devenues les siennes également lorsqu’elle est devenue maman à son tour), en l’amour que vous avez porté à vos petits-enfants.
Vous êtes formidable d’avoir accepté d’endosser ce rôle… tous les grands-parents ne ne le souhaitent pas, ou ne le peuvent pas. D’ailleurs, j’ose vous le dire en avant-première: mon prochain tome, le 5, aborde justement le sujet de la garde des grands-parents. Avec humour et auto-dérision.
Merci pour votre petite note attentionnée suite à notre article.
Une belle journée, et prenez soin de vous 🙂
Chère Bernadette, je suis heureuse de vous revoir ici.
J’espère que vos ennuis de santé sont terminés.
Bonne journée et à bientôt
C’est un vrai parcours du combattant que de trouver la bonne nounou ! 🙄
Mes enfants sont grands déjà, mais mon dernier de 13 ans serait partant pour une nounou sexy, si je l’écoutais.
Pas de Mary Poppins ou de babbysittor chez nous ! lol
Cela dit, tout en finesse et avec beaucoup d’humour, Elina donne de bons conseils pour les mamans désespérées. Et oui, ce n’est pas facile d’être femme, maman et épouse.
Très bel article ! 😉
Merci Christelle,
Finalement, on est toutes dans le même bateau, avec toutes nos casquettes, à jongler dnas notre quotidien à 200 à l’heure !
Je suis heureuse si tu as apprécié l’article, heureuse aussi s’il t’a fait rire et sourire.
Les adorables filles coquines et sexys, il y en a beaucoup qui postulent pourtant. J’ai eu des photos en dessous à dentelle, des jeunes filles avec des ongles qui me laissent songeuse quand à la possibilité d’imbriquer des Legos avec. Limite la moue boudeuse et le regard charbonneux. J’ai le cas d’une amie, dont le mari s’est fait coincer dans la salle de bain par une nounou en petite culotte. Donc attention, si tu décidais de donner ton autorisation, nul doute que ton fils trouverait vite vite chaussure à son pied. Je plaisante 🙄
Merci à toi et une belle soirée.
Ah ! Les nounous ! Comme je suis contente de ne plus en avoir besoin ! Désormais, mes enfants se nounoutisent tous seuls, c’est trop bien (et tellement moins cher !) 😉
Ahhh Karine, tu as soulevé un point crucial… que pourtant je n’ai pas abordé car il mériterait un sujet à lui tout seul.
Les nounous, il y en a pour tous les prix.
Les dames qui ne connaissent pas encore le marché et qui sont prêtes à travailler pour si peu. Et lorsque tu leur annonces le salaire que tu proposes (qui est ni plus ni moins le salaire officiel préconisé), elles sont tellement reconnaissantes. Il y a aussi celles qui arrivent de loins, des pays à l’économie plus difficile, et qui pensent que nos salaires sont mirobolants. Jusqu’à ce qu’elles réalisent combien tout est cher chez nous.
Mais surtout, celles qui ont un super CV, toute l’expérience du monde, une formation et des qualifications, bref, celle dont nous rêvons toutes… et qui demandent à peu près le même salaire que nous, les mamans, nous gagnons. Evidemment, il y a comme un souci…
Bref, tu as raison, le jour où il n’y a plus de nanny à la maison, ils nous reste d’un coup plein plein de sous à économiser. Et plein de nouveaux projets à faire…
😛
Cet article tombe au poil, je finis mon congé parental dans 10 mois et je n’ai toujours
pas commencé à chercher, quand je lis ça, faudrait peut être que je me bouge
Pas de soucis, Clémence, tu as encore vraiment le temps !
Je pense que le moment idéal est toujours à la rentrée des vacances. Janvier, après Pâques, ou septembre. C’est le moment où il y a beaucoup de super profils sur le marché. C’est principalement lié aus éléments comme déménagements des parents, changements d’écoles. Donc le moment où ils se séparent de leurs formidbles employées.
Je te conseille vraiment de prendre ta recherche au sérieux. D’ailleurs, pusique tu as un enfant très jeune, prend aussi le temps (lorsque tu auras trouvé ta perle rare) de l’inviter souvent à la maison. Pour des moments de jeux, partager un repas, une promenade. Ton petit sera alors habitué, en confiance, et la séparation n’en sera que plus facile. Ton employée sera aussi heureuse de pouvoir observer ta manière de faire, et faire partie de votre cercle.
Vous pourrez certainement trouver un compromis intéressant au niveau financier. Comme elle ne sera pas en mode « reponsabilité seule », et que c’est aussi pour lui permettre de se familiariser avec toi et ton enfant (ce qui lui assurera un démarrage facilité) tu pourras lui proposer un autre type de revenu.
J’ai une seule parole: BONNE CHANCE ! Fais comme nous, persévère… et le résultat sera au rendez-vous.
Plein de bises. Et reviens nous tenir au courant des développements.
😆
Marie-Do tu as le chic pour trouver des gens intéressants 😀
Moi je ne suis plus concernée, car ils sont grands, mais c’est vrai que
j’ai beaucoup galéré avec les nounous. Si bien que nous avons pris
la décision avec mon mari que j’arrête de travailler. Ca n’a pas toujours
été évident financièrement, mais au moins c’était moi qui m’occupait
d’eux, et si c’était à refaire je ferais le même choix.
Bonsoir Dany,
Ca me fait sourire, le fait que nous ayons traversé les mêmes aventures.
Je trouve formidable votre décision… de mon côté je n’ai pas osé faire ce pas.
Les finances bien sûr, également le fait de dépendre uniquement du salaire de mon mari. J’aime aovir mon activité, mon revenu, mes succès et mes soucis professionnels. Entre nous, je suis aussi moins rigolote que les nounous, qui jouent 3 heures dans le sable, sans se lasser en riant. Moi, je finis toujours pas leur rappeler qu’il faut faire les devoirs.
J’aimais aussi l’idée de me dire, par exemple lorsqu’ils étaient malades, qu’ils avaient une mauvaise nuit. Au moins, leur gentille nounou arrivait le matin fraîche et dispose, avec une bonne nuit de sommeil derrière elle. Tandis que moi, j’allais cuver ma mauvaise humeur et mes cernes au bureau 🙂
Mais ce ne sont que des principes, car au final je n’ai pas tenté le coup !
Merci beaucoup Dany d’avoir pris le temps de nous faire une réponse.
Et je suis hyper touchée par votre compliment à Marie-Do et ses sélections de personnes intéressantes. C’est très gentil pour moi aussi… Alors, merci beaucoup. 😳 (Et je suis d’accord, elle est formidable, avec son blog et ses conseils, Marie-Dominique).
Très intéressant article. Jamais je n’aurais imaginé que chercher la perle rare des nounous était un vrai parcours du combattant. J’aime beaucoup le dernier point abordé, l’instinct, cette petite chose invisible qui peut, en une seconde, tout faire remettre en question pour recommencer la chasse à la nounou… en repartant de zéro. 😉
Bonsoir Marie,
Merci infiniment pour ton message.
C’est parce que c’est une décision tellement importante, pour le bien-être, la sécurité de nos enfants. Et notre sérénité et notre tranquilité de l’esprit à nous. On ne peut pas s’empêcher de penser à ces articles dans la presse, ces dames qui ont pu frapper nos enfants, les enfermer, les traiter de manières que nous-même nous ne prônons pas. Evidemment, ce sont des cas extrêmes, mais on ne peut pas s’empêcher d’y penser.
Merci pour ton commentaire sur l’instinct. Trop souvent, on l’enferme, on l’ignore… et ensuite on se dit « si seulement j’avais écouté ma petite voix ».
Au tout début de ma vie de maman, ma petite était encore un bébé, j’ai rencontré une dame qui possédait de superbes références. Sur le papier, tout semblait parfait. Mon mari la trouvait super, fiable, responsable. Elle était venue à la maison rencontrer ma puce, semblait douce.
Et pourtant, mon ventre se nouait lorsque je pensais à elle, que je l’imaginais à la maison, seule avec mon enfant.
Je n’osais rien dire, bien sûr. Notre processus de recrutement ne mentionnait pas l’importance d’écouter notre « sixième sens ».
Donc je me suis tue. Et nous avons poursuivi les rencontres, jusqu’à la signature du contrat.
Puis, un soir, au moment où c’était à mon tour de signer, je m’en suis ouverte à mon mari qui n’apas tergiversé une seule seconde. « Si tu ne sens pas quelque chose, arrête tout de suite. Si quoi que ce soit devait arriver, nous ne nous le pardonnerions jamais », m’a-t-il dit.
Encore aujourd’hui, je lui suis reconnaissante de m’avoir épaulée à ce moment. D’avoir été celui qui a entendu ma petite voix, celle que je m’étais donnée tant de mal à étouffer.
Nous ne saurons jamais si cette dame aurait été à la hauteur. Peut-être que oui. Mais ce que je sais, c’est que jamais je n’aurais pu partir au travail tranquille le matin.
Alors, merci, petite intuition. C’est même entre nous devenu mon critère numéro un.
Encore merci, Marie Fontaine 😳
Merci beaucoup Elina pour toutes ces astuces ! Je me permets d’en rajouter une qui peut-être se trouve dans ton bouquin : je préviens la nounou qu’il y a une webcam dans chaque pièce en lui les montrant. Cela permet, à nous les parents, d’être plus tranquille, surtout au début. 😉
Salut Jean-Philippe.
Oui, en effet, tu as raison.
L’important, c’est de l’informer et surtout le mentionner dans le contrat écrit. D’abord par souci de transparence, la relation doit être basée sur la confiance. Dans les deux sens ! Et aussi parce que sinon, c’est illégal. Et en cas de problème observé sur la caméra, il ne sera pas possible d’utiliser les images si jamais il y a litige.
Mais je me suis déjà fait avoir, je fais te raconter une drôle d’anecdote: un jour, je jette un coup d’oeil et j’aperçois ma nounou, avec les enfants dans la cuisine en train de manger. AVEC UNE CIGARETTE AU BEC ! Tu imagines ma réaction. Je découvre qu’elle fume, en plus en présence des enfants, en plus pendant leur repas, en plus à l’intérieur de ma maison. Je fulmine à fond la caisse. Un moment plius tard, je me connecte à nouveau: toujours la cigarette à la bouche. Le soir venu, je lui en parle. C’était une lollipop, une petite sucette bonbon et le bout blanc lui sortait de la bouche. Mauvaise interprétation de ma part. Et stress inutile tout l’après-midi. Je me suis bien moquée de moi-même. Ces images ne sont pas toujours aussi précise qu’il le faudrait.
Et entre nous, je ne les regarde presque plus désormais.
Par contre, une petite surprise en milieu de journée, à l’improviste, je ne m’en prive pas, notamment les 2-3 premières semaines.
Merci pour ta contribution 🙂
Merci pour ta réponse Elina !
Moi j’utilise des webcams (Nest) d’une qualité numérique top que tu peux consulter n’importe où sur ton smartphone. En plus, tout est enregistré donc tu peux revoir les images plus tard. Le but n’est pas d’espionner tout le temps mais je sais que les nounous savent que nous savons… 😀
Tu es redoutable Jean-Philippe 🙂
Avec de cette manière deux parents sereins, des nounous attentives et des enfants super bien gardés !
Il est vrai que mes caméras ont déjà 2 ans, et dans ce domaine, elles font en effet office de dinosaures 😕
Hahahah.
Je te souhaite une toute belle journée !
Merci pour cet article Elina et pour le blog de Marie-Do… Tout ceci me ramène bien loin en arrière puisque les deux miens ont à présent 18 et 19 ans, ce qui prouve qu’ils ont résisté à toutes les maladies, les nounous, la crèche, l’école, les poux, les repas ratés( et les réussis) et que j’ai survécu (quoi que). Sur cette note d’optimisme, c’est une très bonne idée de nous faire partager votre recherche de nounou, car pour ce que je m’en souviens, à mon époque (lol) c’étaient plutôt les nounous qui choisissaient les parents et malheureusement, j’avais le désavantage à leurs yeux de n’être pas enseignante (je travaillais le mercredi, je n’avais pas les vacances scolaires et je finissais après 16h j’étais donc un très mauvais parent et donc toutes mes exigences les faisaient bien rire). J’ai fait passer une bonne trentaine d’entretiens et je ne préfère pas relater ce que j’y ai vu ou entendu… Bref, les deux ont fini par avoir une place en crèche in extrémis et je fus bien soulagée. En tous cas, c’est toujours super bon pour le moral de trouver des blogs, livres et articles qui parlent des expériences, autres que ceux parmi lesquels on devait choisir auparavant : tout se joue avant 6 ans, bien élever son enfant de 0 à 6 ans, la mère parfaite etc. etc…. qui vous faisaient culpabiliser à mors quand un coin de la maison échappait à la stérilisation et que l’enfant avait lâché un gros mot 🙂 bien à vous et bravo et continuez. Laurence
Hahahaha Laurence, à mon tour de bien rigoler en vous lisant.
Oui, j’ai eu cette idée de tourner le sujet en dérision car en fait, il n’est pas rare de s’arracher les cheveux avec le sujet des gardes d’enfants. Et là, nous mettons l’accent sur les nounous… mais qui n’a pas du rentrer en urgence d’une petite soirée au resto parce que la toute jeune ado des voisins, qui faisait ses premiers pas de babysitter, n’a pas su les mettre au lit et ne sait plus commetn gérer les crises de larmes. 🙄
C’est étonnant ce que vous me dites sur le mercedi de congé: les temps ont bien changé, car j’aimerais bien une dame à 80% qui ne travaille pas le mercredi. Eh bien non, elles cherchent toutes un plein temps à haut salaire. Décidément…
Mes amies ne cessent de changer de tactique, de mode de garde, ou d’employée: crèche pas assez flexible, nounou qui oublie les enfants au tennis, une autre qui arrive systématiquement en retard. Et tout ce temps là, on se retrouve au bureau, en pleine réunion, à devoir envoyer des textos aux copines ou aux grands-parents pour venir remplacer la nounou en urgence.
Perso, je crois que ça me libère d’écrire sur le sujet… même si on est d’accord, c’est avant tout de la fiction !
Si dans les prochains jours, vous avez envie de nus en raconter quelques bonnes, de vos rencontres et interviews, (30, vraiment, vous en avaze du courage !!!) alors revenez sur le blog. Ce sera avec grand plaisir que je vous lirai.
Partager nos galères, même si les vôtres datent de plusieurs années, ça fait tellement de bien !!!
Merci encore Laurence pour votre partage.
😉
Merci beaucoup Elina pour ces explications très précises !
Oui, tu as tout à fait raison : mieux vaut être clair et « carré » dès le départ.
Sinon, un jour ou l’autre, ça va « coincer ».
Je vais appliquer ta méthode à la lettre si jamais je dois trouver une autre nounou.
Et merci à Marie-Do de t’avoir invitée !
A bientôt,
Fabienne
Salut Fabienne,
J’aime bien lire ta phrase qui dit « si jamais je dois trouver une autre nounou »: Cela nous laisse penser que tu as déniché ta perle. Excellente nouvelle, c’est encourageant de voir que comme Claire (l’héroïne de mes petites histoires), ça finit souvent par fonctionner à merveille.
Et grâce à ton témoignage très sympa, tu nous prouves que dans la vraie vie aussi, les choses se déroulent souvent très bien. Et donc tu dois être toi aussi une excellente sélectionneuse !
Merci pour ton partage !
Bonne soirée à toi 😀