Aujourd’hui je vous livre le témoignage de Samuel qui prouve que malgré une adolescence difficile, et son passé d’ado rebelle, on peut toujours s’en sortir.
On ne donnait pas cher de ma peau !!
Bonjour à tous, si vous êtes parents et que vous lisez ces lignes, faites lire cette histoire à vos enfants et inspirez-vous. Je remercie Marie-Do de me permettre d’intervenir sur son blog.
Pendant mon adolescence qui a réellement pris fin à 21 ans, j’étais introverti, tête baissée, ayant peur de parler à une fille ou à un collègue de travail de peur de mal dire les choses ou mal faire. Je vais maintenant vous expliquer mon histoire et sa progression pour vous en ressortir quelques conseils.
Voilà ce qui m’est arrivé au cours de mon adolescence :
- J’ai été placé en 3ème dite « à projet ». Cela voulait dire que j’étais une personne aux ressources limitées menant inévitablement à un CAP ou BEP (bien que ces métiers demandent d’énormes capacités et responsabilités : maçon par exemple).
- J’obtiens mon brevet des collèges mais je redouble tout de même ma troisième sur opposition du conseil de discipline.
- En terminale ES pareil, je redouble une fois et suis placé en T-ES 2 qui sont bien moins capable que les T-ES 1 !!
- Jusqu’au jour où un prof de sport pour lequel j’avais beaucoup d’estime me dit « Sam, si tu veux faire ce que tu aimes, il te faut ton bac ». alors je l’ai obtenu.
Pendant cette phase noire de scolarité
- Je donnais un sérieux coup de main à mes parents pour un magasin de village.
- J’ai été aide-animateur à 16 ans puis animateur à 17 ans.
- Je parlais peu à mes parents qui ont eu bien du mal à m’aider et c’était de ma faute.
- Je me réfugiait dans 10 à 16 heures d’heures de sport hebdomadaires.
Et après ?
- J’ai été « récupéré » (j’ai échoué au concours d’entrée) en brevet d’état athlétisme. J’ai terminé second de promo avec mention bien.
- Mes 2 premières années de fac des sports m’ont vu sortir second ou major de promo.
- J’ai obtenu ma licence en étant particulièrement laxiste cette année-là.
- J’ai travaillé comme animateur/éducateur sportif toute cette période (4 ans).
Aujourd’hui :
- J’essaye de survivre comme tout le monde. J’ai constitué une auto-entreprise de
- services sportifs et d’animation qui marchait trop peu pour en vivre donc j’ai stoppé.
- Je suis responsable/formateur dans le domaine de l’animation.
- Manager/éducateur sportif.
- Administrateur du site http://anim-pro-bafa.fr
Alors que retenir de cette histoire pour vous parents :
- Ne laissez jamais personne dire ce qui est bon pour votre enfant. Mes parents m’ont soutenu malgré mon sale caractère et je les en remercie aujourd’hui.
- Apprenez à l’écouter même s’il a énormément de mal à se livrer.
- Surveillez ses fréquentations d’un bon œil et de loin.
- Quand il semble avoir trouvé une voie, soutenez-le avec mesure sans qu’il s’emballe trop vous savez que la vie est un combat que l’on mène « TOUS LES JOURS »
Pour vous ados qui lisez cet article :
Je vous connais pas trop mal pour avoir fait plus de 15 séjours avec des adolescents en colonie de vacances. On ne peut généraliser mais :
- Soyez ouvert à vos parents, vous ne les avez qu’une fois dans votre vie. Ils ont été adolescents aussi, ils vous comprennent même si vous vous persuadez du contraire.
- Bougez !! c’est bien de dire « je sais pas » quand on vous demande « Qu’as-tu envie de faire ? ». Mais ce n’est pas comme ça que vous construirez votre personnalité. Pourtant il y a de quoi faire entre sport, musique, théâtre, dessins etc… Passionnez-vous, le sport m’a fait énormément de bien.
- Les jeux vidéos détruiront votre vie sociale si vous ne lui mettez pas un frein. Ceux qui cache cette vérité sous un « Mais c’est éducatif » n’a pas compris grand-chose. Il sera juste un mouton de plus dans la bergerie de l’addiction.
- Demandez conseil à vos parents ou aux personnes que vous pensez sincères envers vous si vous avez des projets.
Très belle aventure que tu vis la Marie-Do je suis contente pour toi 🙂
Bonjour Sophie,
Mes parents m’ont laissé faire en gardant un oeil bienveillant à ce que je ne fréquente pas de mauvaises personnes dans une période où l’on est influencable. Ensuite, leur éducation m’a donné à penser qu’il fallait que je m’en sorte par mes propres moyens et ces deux choses ont fait la différence.
Il faut un référent qui permet à un ado de rester sur le bon chemin et c’est un travail de long terme. Les meilleurs colos est ce moment où l’animateur devient ce référent, pourtant le jeune à déjà un casier mais personne ne c’est occupé de lui comme ça jusqu’au jour de cette colonie.
C’est là que sa potentialité est visible est qu’il peut entendre : Tu as d’énormes capacités, mais tu t’en vas droit dans le mur… Alors ressaisi toi mais soit prêt à faire un des travail les plus difficiles dans une vie : changer tes habitudes
Bonjour Samuel et Marie-Do
Dans ce témoignage, Samuel dit que ces parents l’ont soutenu,
est ce pas surtout grâce à ça qu’il s’en est sorti, car pour des ados
qui n’ont pas de famille derrière eux, je pense qu’il est difficile de s’en
sortir.
Qu’en pensez vous ?
Merci pour ce témoignage Marie-Do.
Génial le nouveau blog 😉
Merci pour le compliment.
A bientôt
Moi je suis une ado, je m’entends bien avec mes parents et je
sui une bonne élève, chui pas trop d’accord avec le truc comme quoi
les jeux video détruisent la vie sociale, c’est un peu trop !
Bonjour lolotte,
Evidemment je te parle des geeks qui jouent à l’extrême et sont complètements déconnectés de la vie sociale externe sauf pour leurs amis au bord de la crise de nerf qui partage la même passion pour les jeux si l’on peut appeler ça comme ça. Les jeux vidéos ont leurs vertus mais comme toutes, elles sont nocives si trop utilisées.
Pas d’amis, pas de sport, pas de sorties, agressivité etc.
J’ai une bonne complicité avec mes parents aussi, c’est important bien sûr.
Pour la bonne élève c’est super, de toute façon les filles sont généralement plus mûres que les garçons à ton âge. Il m’a juste fallu une personne qui éclaire mon chemin sinon je ne comprennais pas pourquoi attacher de l’importance au bac par exemple.
Bonjour Marie-Do
J’ai lu avec intérêt cet article, mon fils voulant être animateur plus tard
mais pour l’instant il fait plutôt des bêtises qu’on a du mal à gérer.
Merci à Samuel pour son témoignage.
Bonjour Valérie,
Il fait des bêtises, ce qui est épuisant pour vous mais pas si mal au fond. Alors pourquoi ?
J’ai fait pas mal de bêtises aussi, rien de méchant mais qui me permet d’anticiper toutes celles des groupes d’enfants que je peux avoir.
Quand il aura des responsabilités, il rira de voir les jeunes faire les mêmes bêtises que lui. D’un autre côté il devra être garant de leur sécurité et prendra conscience de beaucoup de choses.
L’animation est une réelle école de la vie pour ça !! Il sera dans la cours des grands et progressera personnellement. Maintenant chaque chose en son temps, il doit faire ses expériences du moment qu’elles ne sont pas irréversibles (pas tout et n’importe quoi non plus bien sûr)
Suivez le site à son démarrage en septembre et entrez en contact avec moi sur facebook quand vous le souhaiterez. Je serais ravi de lui apprendre à anticiper le monde de l’animation 🙂
A bientôt
Merci pour le partage Marie-Do, ce petit gars a l’air bien
sympa, belle leçon pour nos ados.
Oui il est très sympa et gagne à être connu 😉